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A l’occasion du débat sur le compte administratif, nous avons souligné les écarts entre ce qui est annoncé à grands renforts de communication en début d’année dans le budget prévisionnel et la réalité de l’action menée par la majorité municipale.
Certes, toutes les communes de France subissent des contraintes qui diminuent leurs marges de manœuvre financières.
Néanmoins, les tendances propres à la ville de Vannes se confirment d’une année sur l’autre.
En matière d’investissement, premier levier d’action de la ville en faveur de l’économie et de l’emploi local, le taux de réalisation est inférieur de 36 % au prévisionnel. C’est encore plus mauvais que l’an dernier (N-1 / 25 %). Ainsi, nous enregistrons un recul conséquent de 30 à 23 % en un an en matière de dépenses d’équipement. Cela concourt à la stabilisation de l’encours de la dette depuis 2011 mais retard les mises aux normes, l’accessibilité, les entretiens et réparations du patrimoine, etc …
Ce résultat interroge la sincérité des budgets présentés en début d’exercice.